HONOR 8 : PRISE EN MAIN DU FLAGSHIP D'HONOR

Les marques les plus connus, devenant presque « trop attendues » désormais et s’attirant facilement les foudres des gens mettant l’originalité avant toute chose dans leur choix de smartphone, ont déjà présenté leurs smartphones et les ont sorti sur le marché. 

 

Il ne s’agissait donc pas tant de faire dans la surprise, mais plutôt de la présentation. Le constructeur chinois a en effet mené sa conférence avec énormément d’assurance, montrant leur succès en Europe et en France auprès de la jeunesse (les fameux « millenials »). Le Honor 8 est la représentation de tout cela : un téléphone fier, et rafraîchissant dans le paysage actuel

 

La première frappe vient du design

 

On ne peut le nier : le téléphone est charismatique. A la seconde où nous l’avons soulevé de son socle, le premier choc était déjà fait : le Honor 8 est terriblement léger. Le smartphone est construit presque intégralement en verre, avec un châssis en métal pour soutenir le tout, mais garde une légèreté exemplaire qui le rend très agréable en main.

 

A cela se rajoute un corps parfaitement arrondi, du fait de ses 2 panels 2,5D se rejoignant au centre. La balance du design est parfaite, ce qui se voit particulièrement sur les tranches dont la seule vision est agréable à l’oeil. Les adorateurs de symétrie seront subjugués par ses courbes, d’autant que son double capteur ne dépasse plus de son corps. Sur le côté, ses boutons de volume et de verrouillage ont un clic agréable et le bouton de verrouillage est texturé afin de le reconnaître facilement au toucher.

 

Alors que le précédent modèle présentait un corps tout en métal devenu très « à la mode » et donc convenu, le Honor 8 incorpore un dos fait de 15 couches de verres reflétant la lumière d’une manière bien spécifique. Le rendu est assez bluffant, donnant des stries de lumière ayant un aspect de ressort très concentré se rejoignant en des formes mathématiques étranges.

 

On ne s’en lassera pas avant très longtemps, mais un premier problème s’est déjà fait sentir sur les lieux : le téléphone entier est un parfait aimant à empreintes digitales et autres dégueulasseries contenues naturellement sur nos doigts.

 

Le smartphone prend vite une énorme claque sur son design pour cela, puisqu’il ne paraît magnifique que quelques secondes avant de se salir à vitesse grand V, devenant une boîte de pétri de microbes diverses mais visibles.

 

Le second problème de ce design, couplé au fait que le téléphone soit très léger, est que l’appareil est très glissant. Le châssis métallique, décapé à la sableuse, n’endigue pas le fait que celui-ci glisse très rapidement des mains. Les coques officielles, présentées du même temps que le téléphone, ne seront sûrement pas de trop pour ses futurs acheteurs.

 

Ecran très coloré et lumineux

 

Le tout héberge un écran 5,2 pouces en définition Full HD. Un choix qui pourrait décevoir, le marché entier étant désormais passé au Quad HD, mais qui ne choque pas du fait de la diagonale de l’écran et l’intérêt encore à démontrer de cette définition sur des petits formats.

 

Cela n’empêche pas le téléphone d’avoir un écran très lumineux, avec des couleurs prononcées sans être trop contrastée. Selon Honor, cet écran respecte la norme NTSC à 96%, et ça se ressent : les couleurs sont précises et justes, et très agréables à l’oeil.

 

Il faudra toutefois attendre un test en bonne et due forme pour en voir les défauts, dans des conditions réelles. Celui-ci pourrait en effet énormément réfléchir la lumière de jour, le rendant illisible. Mais cette première impression nous a énormément convaincu.

 

Impossible de faire broncher son Kirin 950

 

Vous devez déjà le savoir à présent, mais rappelons que le Honor 8 reprend énormément d’éléments du Huawei P9. Il en reprend par exemple le SoC, dans une version légèrement underclock. Le Kirin 950 est un octo-coeur cadencé à 2,3 GHz (contre 2,5 GHz pour le Kirin 955), ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas tout aussi puissant pour un usage quotidien.

 

D’autant que, contrairement au P9 dans ses plus basses configurations, le Honor 8 est équipé de 4 go de RAM et ce dans sa version 32 comme 64 go. Et à l’utilisation, cela fait toute la différence.

 

Dans notre test, nous avons mis le multi-tâche à l’épreuve, faisant passer le téléphone par le démarrage de nombreuses applications gourmandes comme l’appareil photo ou Asphalt 8, avant de passer dynamique des unes aux autres sans aucun tact.

 

Le téléphone n’a jamais bronché une seule seconde, peu importe le nombre d’applications lancées dans sa mémoire active. Le changement était rapide, les chargements in app (notamment sur le jeu) se faisaient en un clin d’oeil, bref : cette bête semble avoir un moteur qui ronronne comme un charme. Là encore, le test final nous permettra de véritablement établir jusqu’où peut-on le pousser avant de le voir plier.

 

Le même double capteur que le Huawei P9

 

Encore une nouvelle similarité avec le P9 : l’exact-même double capteur photo que ce dernier, fusionnant un capteur RGB et un capteur monochrome afin de faire ressortir les détails de chaque photo et donner des contrastes plus saisissants.

 

Dans les faits, ce capteur photo a fait ses preuves et donne de bons tirages, mais rien de plus impressionnant que sa concurrence sur le haut de gamme. Sur le devant de l’appareil, c’est un capteur 8MP avec une taille de pixels de 1,4µm qui se chargeront de vos selfies.

 

Car oui, nous avons entendu ce mot à tord et à travers dans la soirée. Il faut dire que la fixation sur la jeunesse de Honor, qui représente 80% de ses ventes, fait qu’il se doit de le mettre partout. Avec une telle taille de pixels, le capteur se comportera bien mieux que ses compétiteurs en situation de faible luminosité.

 

Mais c’est aussi de nombreux outils logiciels qui s’ajoutent par dessus ce capteur, comme un « embellissement » automatique qui lisse l’image plus ou moins fort selon vos réglages. Le mode Pro est également de la partie, vous permettant de parfaitement régler votre image avant capture. Pas de doute, vu que l’on connaît déjà ce capteur : celui-ci sera plus qu’efficace.

 

EMUI 4.1, toujours aussi encombré

 

Le tout tourne sous Android 6.0.1 Marshmallow, avec la surcouche EMUI version 4.1. Il s’agit d’une surcouche énormément inspirée dans le style par iOS, ne disposant d’ailleurs pas de tiroir d’applications.

 

Mais son gros problème, comme vous pouviez peut-être le deviner dans les paragraphes précédents, est que celle-ci est extrêmement encombré. Honor nous donne la possibilité de personnaliser jusqu’à l’extrême notre interface, mais rend par la même occasion ses paramètres imbitables.

 

Toutefois, EMUI 5.0 se prépare en coulisse et devrait régler nombre de ses problèmes. Reste que vous devez vous préparer, si vous êtes un grand fan de l’OS, à vous adapter à une formule étant bien plus l’apanage d’Apple qu’elle n’est de Google.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    XX-geek-XX (vendredi, 26 août 2016 11:56)

    Il est trop beau et pas du tout cher je verrais si je vais l'achetais, mais d'abord je vais attendre la du mois de septembre.